Histoire Érotique : La Saint-Valentin

Le 12/02

Seule depuis quelques mois, l’idée de passer la Saint Valentin seule est plus que déprimante. Sans beaucoup d’espoir j’ai décidé de m’inscrire sur un site de rencontre, juste pour ce soir-là, juste pour ne pas être seule ce 14 février. Je n’avais pas ouvert l’application que j’étais déjà fatiguée par la banalité des échanges, les « que fais-tu dans la vie ? » ou encore les « pourquoi une jolie fille comme toi est sur les sites de rencontre ? », je voulais qu’une seule chose : quelqu’un qui comprenne exactement ce que je souhaitais, quelqu’un qui prenne les devant et qui m’invite, sans autres raccourcis à passer la soirée avec lui. Alors j’ai cliqué sur le premier homme qui transpirait la confiance en lui. Son regard était dur mais ses lèvres douces et charnues. Je salivais de ce qu’elles pourraient me faire, des endroits de mon corps qu’elles pourraient embrasser.

Comme imaginé, quelques heures plus tard, il m’envoya un message et m’invita chez lui ce fameux soir du 14 février. Ma première réaction fut de refuser :  les rencontres directement chez mes rencards, d’habitude je m’en méfie mais ma dernière rupture m’a vraiment joué des tours et j’ai envie de me relâcher. Et puis, l’idée qu’un homme me fasse à manger et me serve un verre de vin ? j’en mourrais déjà d’anticipation.

Le 14/02

Sous mon trench beige se cache une robe moulante et décolletée noire que je n’aurais jamais osé porter il y a quelques mois. Mais maintenant que je suis célibataire, je veux retrouver la femme que j’étais avant : sensuelle, féminine, peut-être même un peu délurée. Devant sa porte, je frappe de ma main tremblante tout autant d’envie que d’anxiété : et si ce soir était une mauvaise idée ? Toutes mes pensées négatives s’évaporent quand il ouvre la porte et qu’il me sourit en me regardant de haut en bas. Je sais qu’il aime ce qu’il voit quand je le vois déglutir et que je sens son regard s’intensifier. Et quand il parle enfin, sa voix grave me donne des frissons.

« Salut, toi. » entame-t-il d’une voix suave

« Salut » je réponds en faisant mon possible pour cacher ma voix tremblante

« Rentre, je t’en prie. Mets-toi à l’aise, je vais ranger ton manteau » il m’aide à enlever mon manteau et quand ses mains frôlent mes épaules, je sais que je vais passer une bonne soirée.

Quand il revient dans la pièce, ses yeux me déshabillent et il s’approche de moi comme un lion de sa proie. Il se rapproche si prêt que je sens son parfum et son haleine mentholée.

« Un verre de vin ? » me chuchote-t-il à l’oreille

Je n’ai pas le courage de répondre et hoche simplement la tête, tremblante, cette fois-ci purement d’anticipation.

Je m’assoie sur les fauteuils hauts de son bar et prends le verre qu’il me tend. Un peu d’alcool devrait me faire du bien et me détendre.

« Qu’est-ce que tu cuisines ? » je questionne.

« Une spécialité italienne de ma grand-mère… » il marque une pause, « malheureusement, ce ne sera pas prêt avant une bonne heure »

« Ah… et bien nous pouvons apprendre à nous connaitre avant de manger », je réponds, hésitante.

Il revient de mon côté de la cuisine, me prends mon verre des mains et le pose sur le bar, « j’ai une meilleure idée » me dit-il en passant sa langue dans mon cou.

Mon string déjà trempé d’envie, j’écarte les jambes pour qu’il puisse se loger entre elles. Quand il prend place et se colle à moi, je sens son érection sous le tissu épais de son pantalon. Sa bouche trouve la mienne, nos langues dansant une salsa endiablée. D’un mouvement habile il me soulève du tabouret et me pose sur le bar.

« Allonges-toi » il m’ordonne presque. Trop excitée pour refuser, je m’exécute. Il embrasse mes chevilles, mes mollets, mes cuisses et remonte là où je le veux vraiment. Mais avant qu’il arrive et qu’il trouve ma culotte trempée, je sens ses mains sur mes chevilles. Il les place pour que mes pieds soient sur le bar, jambes pliées, écartées rien que pour lui. Il revient devant moi et écarte le bout de dentelle noire qui me couvre encore. J’entends sa respiration s’accélérer.

« Hmmm, tu es déjà toute mouillée et je ne t’ai pas encore touché Julie. Qu’est-ce que ça va être quand j’aurais fini de jouer avec toi ? »

Son doigt trace mes lèvres, de mon clitoris à mon anus et je gémis sous son touché. D’un coup je sens un liquide froid se répandre sur moi, puis ses lèvres.

« Ce vin rouge est bien meilleur quand il a ton goût » il continue de me lécher, de mordiller de sucer ma petite chatte qui est si proche de jouir alors qu’il ne m’a pas encore remplie. Un gémissement sort de ma bouche rien qu’à l’idée qu’il me remplisse. Ce soir néanmoins, je me laisse portée, c’est lui qui décide.

« Tu es prête à jouir ma petite salope ? » quand j’entends ses mots mes gémissement s’intensifient mais il s’arrête net. « Pas encore » me dit-il.

Il me remet debout, enlève ma robe et mon soutien-gorge, me laissant en string et talons. Il prend chacun de mes seins dans sa bouche et suce, l’un après l’autre. Rien que cette action a bien failli me faire jouir. Comme s’il ne remarquait même pas mes gémissements, il relève la tête pour m’embrasser, la main dans mes cheveux, tirant légèrement dessus pour me faire pencher la tête et accéder à mon cou.

Mes mains trouvent facilement le zipper de son jean et pendant qu’il enlève sa chemise, je m’occupe de baisser son pantalon et son boxer. Ma petite main se referme autour de son membre et sa taille me donne envie d’écarter mes jambes.

« A genou et prend moi dans ta bouche. J’ai envie de tes lèvres depuis que tu es arrivée » sa voix est autoritaire et elle envoie des courants électriques dans tout mon corps. J’avais déjà envie de me mettre à genou pour lui mais encore plus maintenant qu’il me le demande comme ça. Sans discuter je m’exécute, je passe ma langue sur toute sa longueur et je sens son corps se tendre. Ma langue s’enroule autour de son gland et je suce jusqu’à ce qu’il soit presque complètement dans ma bouche.

« Oh putain. Tu vas me faire finir juste comme ça » sa voix est rauque et à peine audible sous le plaisir. J’aime tellement ça, avoir le contrôle sur le plaisir d’un homme. Pouvoir le faire craquer juste avec ma bouche. Me sentant en confiance, je le prends plus profondément dans ma gorge jusqu’à ce que ses mains se retrouvent dans mes cheveux et qu’il donne lui-même le rythme.

« Oh oui comme ça, baise ma bouche » j’arrive à lui dire entre deux coups de reins, la bouche pleine. Tellement excitée je commence à me toucher pendant qu’il utilise ma bouche.

Doucement il se retire, me fixe et me dit « Il ne me semble pas que tu es venue pour te faire jouir toute seule, si ? » je rougis à son commentaire mais il rajoute « Mais putain, tu es tellement bandante quand tu fais ça, mais j’ai encore plus envie de te prendre ».

Il me relève et me place allongée sur le canapé, lui sur moi. Il se positionne à mon entrée et plonge profondément. Je suis tellement excitée que sa queue rentre toute seule et je succombe au plaisir qu’il me procure. Il me remplit tellement bien. Ma tête tourne et je gémis tellement que je ne sais plus où je suis. Sa voix me ramène sur terre :

« Tu aimes ça, hein ? »

« oh oui, tellement, encore… oh oui s’il te plait plus profond » je crie.

Passant sa main entre nous, il trouve mon clitoris et mes cris deviennent de plus en plus forts.

« Oh putain, quand tu me serres comme ça… je vais pas tarder à finir » mes gémissement s’accélèrent et je répète son prénom, encore et encore.

« Tourne-toi, à quatre pattes, je veux voir ton beau cul » Il me retourne et le dos cambré je lui offre l’accès qu’il souhaite. C’est tellement bon, je sais que je vais finir dans pas longtemps.

« Oh putain, je vais jouir Julie. Touche-toi pendant que je te prends fort comme ça » ma main trouve mon clitoris gonflé et en quelques cercles avec la force de ses coups de reins, je jouis avant qu’il s’écroule sur moi.

Après quelques minutes de silence pendant lesquelles nos respirations sont revenus à la normale, il me dit « je pense que ça nous aura ouvert l’appétit, non ? »

Et ça conclue la meilleure Saint-Valentin que je n’ai jamais passée.